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Claude CHAMPY

1944*-
Claude CHAMPY

Claude Champy est né le 12 septembre 1944. Il vit depuis lors à Plaisir où sa famille est implantée depuis plusieurs générations [...]. Il aime à rappeler que son grand-père fut maire de cette commune qu’il a lui-même connue rurale dans sa jeunesse et qui est devenue aujourd’hui l’une des composantes de la grande couronne parisienne.
Il évoque dans 8 artistes & la terre comment, adolescent, il a découvert par hasard une série de livres d’Henri Perruchot sur les vies de Van Gogh, Gauguin, Cézanne, qui lui a inculqué une indéfectible vocation de peintre. Plus tard, la prise de conscience, grâce à l’Extrême-Orient, que la céramique peut être aussi « d’auteur », lui a fait voir la terre comme un lieu d’expression tout aussi digne que la peinture […]. En 1963, Claude Champy n’obtint pas le baccalauréat et ses parents le laissèrent embrasser la carrière artistique dont il rêvait.
C’est ainsi qu’après une année de préparation à l’atelier de Penninghen et Dandon, il suivit à Paris, de 1964 à 1968, la formation de l’Ecole des métiers d’art […] aujourd’hui transformée en Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art […]. Elle comprenait à l’époque plusieurs ateliers et un parcours hiérarchisé commençant par le travail du dessin, du plâtre, des moules, du coulage… sous la direction de Roger Waechter. La dernière année, plus particulièrement concentrée sur la question de l’émail, s’effectuait sous la houlette du céramiste Pierre Fouquet qui avait la haute main sur la « salle des fours », sorte de saint des saints où « on avait l’impression qu’il se passait quelque chose ». Champy mit à profit ces infrastructures notamment pour réaliser des centaines d’essais d’émaux.
Dans ces années-là, un voyage à la Borne s’imposait pour de jeunes céramistes : Claude Champy l’effectua en 1965. Il raconte cet épisode sur plusieurs tons mais toujours avec la chaleur grave et joyeuse qu’on réserve en général aux moments fondateurs. Les rencontres qui en découlèrent avec Yves Mohy, Jean Linard, Anne Kjærsgaard, Elisabeth Joulia, Rémi Bonhert, Hildegund Schlichenmaier, Vassil Ivanoff, Jean et Jacqueline Lerat furent marquantes. Mais c’est surtout la vision d’une cuisson à 1300° dans un four à bois, chez Mestre, qui joua pour lui comme un détonateur. Ce qui lui a plu par-dessus tout, c’est « un mode de vie riche et honnête »…"

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